1985
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Pierre Costabel, « Notes fugitives sur l'équation du troisième degré dans la mathématique occidentale du XVIe au XVIIIe siècle », Revue d'histoire des sciences, ID : 10.3406/rhs.1985.3999
RÉSUMÉ. — L'Arithmétique de S. Stevin (1585) manifeste l'organisation de la notion de nombre et de quelques extensions remarquables. Son quatrième centenaire est l'occasion de proposer une réflexion sur la difficulté caractéristique que présentait la résolution de l'équation du troisième degré, telle que Cardan l'avait rencontrée (1545) à la suite des calculs de Tartaglia (1539). Le caractère paradoxal de cette difficulté n'a été maîtrisé qu'à travers une lente prise de conscience dont Descartes, puis L'Hôpital et Leibniz, et enfin König (1749) mettent en évidence des moments significatifs, en général mal connus.