Proportions in late-medieval universities : an examination of two treatises

Fiche du document

Date

1988

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Steven Livesey, « Proportions in late-medieval universities : an examination of two treatises », Revue d'Histoire des Textes, ID : 10.3406/rht.1988.1300


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Over the past two generations, it has become increasingly clear that Thomas Bradwardine's Tractatus de proportionibus was a singularly important text for natural philosophy in the late Middle Ages. As Anneliese Maier showed in 1946, the 'function' that Bradwardine used in his account of motion was not internally inconsistent, but instead reconciled the gross appearances of nature with Aristotle's underlying principles of motion. Historians of science since the 1940s, especially Edward Grant, have focused on the impact of Bradwardine's proportions in the succeeding generations, particularly in the works of Nicole Oresme. More recently, John Murdoch and Edith Sylla have suggested that Bradwardine's formulation of the theory may have arisen from the medieval language used to express proportions combined with Aristotle's explicit statements in the Physics about the nature of motion. But relatively little has been done to trace the dissemination and use of the Tractatus within the pedagogical culture of the late Middle Ages. This paper will focus on two very different types of texts that grew out of the Tractatus : the so-called Proportiones breves and a literal commentary on a portion of the Tractatus often ascribed to John Dumbleton. The paper will examine the surviving manuscripts of each text, trace their provenance and transmission, and suggest their uses within the fourteenth- and fifteenth-century university community.

Au cours des deux précédentes générations, il est devenu de plus en plus clair que le Tractatus de proportionibus de Thomas Bradwardine est un texte particulièrement important pour la philosophie naturelle du bas Moyen Age. Comme Anneliese Maier l'a montré en 1946, la « fonction » que Bradwardine utilisa dans son exposé sur le mouvement, loin d'être intrinsèquement contradictoire, réconciliait les apparences grossières de la nature avec les principes aristotéliciens fondamentaux du mouvement. Les historiens de la science, depuis les années 1940, et particulièrement Edward Grant, se sont intéressés à l'impact des proportions de Bradwardine sur les générations postérieures, notamment dans les œuvres de Nicole Oresme. Plus récemment, John Murdoch et Edith Sylla-ont suggéré que sa formulation de la théorie peut émaner du langage médiéval utilisé pour exprimer les proportions, combiné avec les énoncés explicites d'Aristote, dans sa Physique, sur la nature du mouvement. Mais on a relativement peu étudié la diffusion et l'usage du Tractatus dans la culture pédagogique du bas Moyen Age. Cet article veut attirer l'attention sur deux types de textes qui se sont développés à partir du Tractatus : les proportiones breues, et un commentaire littéral sur une portion du Tractatus, souvent attribué à John Dumbleton. L'article examine les manuscrits subsistants de chaque texte, détermine leur provenance et leur transmission, et évoque leur utilisation dans la communauté universitaire des XIVe et XVe siècles.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en