1990
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Itsuyo Takizawa, « Quelques aspects du droit japonais de la famille », Revue internationale de droit comparé, ID : 10.3406/ridc.1990.2039
Si, à certains égards, le Japon se montre différent des pays européens, sa spécificité devrait se refléter dans l'ensemble de son droit. Le droit de la famille n'est-il pas le mieux indiqué pour procéder à ces observations ? C'est dans ce but que nous avons donné un aperçu, dans le Code civil, du droit japonais de la famille, replacé dans son contexte historique et sociologique, et que nous avons résumé les modifications apportées au cours des années 1970 et 1980. La famille japonaise ancienne se fondait sur une idée de la maison, institution juridique féodale, réglée par les anciennes dispositions du Code civil. Après la deuxième guerre mondiale, ce statut familial du Code civil a été totalement réécrit selon les idéaux démocratiques de la nouvelle Constitution de 1946. A cette époque, le décalage était grand entre un mode de vie traditionnel et un droit trop avancé. Mais avec le temps ce décalage a disparu et il semble que les Japonais soient parvenus à l'idéal du Code civil et qu'ils soient même en train de le dépasser.