2011
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Rongxin Zeng, « Étude comparée des sûretés réelles en droit français et en droit chinois », Revue internationale de droit comparé, ID : 10.3406/ridc.2011.20003
Au cours de ces dernières années, les sûretés réelles ont connu une profonde mutation tant en droit français qu’en droit chinois, sous l’influence de facteurs tantôt identiques tantôt très spécifiques. En droit français, le Code civil regroupe les sûretés réelles en deux grandes catégories : les sûretés sur les meubles (le gage avec ou sans dépossession, le nantissement, la fiducie-sûreté, la réserve de propriété, les privilèges mobiliers) et celles sur les immeubles (l’hypothèque, le gage immobilier, la fiducie-sûreté et les privilèges immobiliers). En droit chinois, l’hypothèque (l’hypothèque immobilière et l’hypothèque mobilière qui est comparable au gage sans dépossession en droit français), le gage (le gage de meubles corporels et le gage de droits qui s’approche du nantissement en droit français) et le droit de rétention forment la structure essentielle du droit des sûretés réelles et sont les seules sûretés nommées en droit chinois. Outre cette différence formelle, la différence de fond entre les régimes des sûretés réelles dans ces deux pays mérite aussi une étude approfondie, laquelle devrait toujours être conduite du double point de vue français et chinois.