La lutte contre la corruption au Cameroun : un effort inachevé

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2018

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Marc Stéphane José Mgba Ndjie, « La lutte contre la corruption au Cameroun : un effort inachevé », Revue internationale de droit comparé, ID : 10.3406/ridc.2018.20923


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Résumé En Fr

Some obstacles don’t allow the fight against corruption, according to international conventions, and constitute the blockages which limit the democracy. The lack of norms, with the absence of a political will incite population to think that it is not possible to come about corruption in Cameroon. The proof of acts of corruption is not easy to establish, and Cameroon don’t take measures to criminalize illicit enrichment. The criminal politics therefore are not able to fight against corruption. The assets declaration is not applied, despite the dispositions of the Constitution, and a law in that sense. We conclude that the pyramid of norms is an obstacle, because a inferior law don’t allow that a superior law, according to the dispositions of the first law. Governments are not ready to conform domestic laws with international Conventions, the manifestations the slow ratifications, inexistence of domestic law. People don’t trust criminal jurisdictions, and the restitutions of stolen assets are not many, like the hope of govern ants who take this measure.

Les obstacles qui entravent la lutte contre la corruption en général, au sens des Conventions internationales constituent des blocages qui minent l’État de droit. Il existe donc des carences juridiques avérées, doublées d’une volonté politique peu appréciée de la part des citoyens. La preuve de la commission des actes de corruption n’est pas évidente à rapporter, la non consécration de l’infraction d’enrichissement illicite freine la politique publique et criminelle de lutte contre la corruption. La déclaration des biens prévue dans la Constitution et secondée par une loi n’est pas effective, cela nous permet de saisir que la hiérarchie des normes a un revers, celui de la non application d’un texte supérieur à cause d’un texte inférieur. Les gouvernants résistent souvent à se conformer aux prescriptions conventionnelles, ce qui se manifeste par des ratifications inexistantes ou lentes, avec un suivi approximatif des mesures dans l’ordre interne. Les citoyens se méfient des juridictions, ce qui se manifeste par le nombre de restitution peu enthousiaste du corps du délit devant les juridictions répressives.

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