Le modèle japonais et ses relations avec l’Asie orientale

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2006

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Inoue Yasuo, « Le modèle japonais et ses relations avec l’Asie orientale », Recherches Internationales (documents), ID : 10.3406/rint.2006.1955


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Résumé Fr

Présenté comme triomphant dans les années 1970 et 1980, le «modèle» japonais serait aujourd’hui en voie d’alignement sur le «modèle» anglo-saxon car, avec la «décennie perdue» des années 1990, il aurait atteint des limites ou plutôt des contradictions que la mondialisation rend désormais insurmontables. Le renversement de la situation a correspondu à l’éclatement désormais connu de la bulle foncière et financière qui s’était formée pendant le «boom Heisei» . Une étude moins idéologique des faits montre qu’il y a bien eu des changements, par exemple sur des points aussi importants que le «système de la banque principale» , les relations de type «keiretsu» et, de manière plus fondamentale encore, le compromis social, avec le creusement très sensible des inégalités. Toutefois, sur tous ces points, et en ce qui concerne plus généralement la «gouvernance d’entreprise» , on ne saurait parler de disparition mais d’évolution du «modèle japonais» , pour la bonne raison que celui-ci conserve des avantages à moyen et long termes. L’analyse conduite ici suivant les axes et avec les concepts de l’ «école parisienne» de la régulation suggère trois scénarios : celui du maintien de l’hégémonie américaine, celui de l’affirmation de l’hégémonie chinoise, celui du monde de mandala, sans hégémonie, mais avec une intense coopération productive, technique et financière. Ce troisième scénario permettrait à l’économie japonaise de trouver une nouvelle assise et à l’archipel de jouer un rôle positif dans les affaires du monde.

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