1984
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Yves-Marie Hilaire, « L'Association catholique de la Jeunesse française : les étapes d'une histoire (1886-1956) », Revue du Nord, ID : 10.3406/rnord.1984.4056
Après les thèses de Philippe Levillain et de Charles Molette, il convient de réévaluer l'importance de l'Association Catholique de la Jeunesse française (A.C.T.F.). Après les débuts difficiles, cette association a connut un grand essor entre 1899 et 1914, puis une nette reprise au cours des années vingt, après les épreuves de la Grande Guerre. Elle forma alors des personnalités aussi différentes qu'Emmanuel Mounier, Henri-Irénée Marrou, Georges Bidault, Marcel Prélot et François Valentin. Au cours des années trente, puis pendant l'occupation et après la Libération, l'A.C.J.F. devenue une fédération de mouvements spécialisés (J.A.C., J.E.C., J.I.C., J.M.C., J.O.C.) joua un rôle notable en représentant une grande partie de la jeunesse auprès des pouvoirs publics.