1994
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
André Caudron, « Roubaix «capitale de la Résistance» (été 1940-printemps 1941). », Revue du Nord, ID : 10.3406/rnord.1994.4924
Pôle de la Résistance naissante, la ville de Roubaix se distingue très tôt par un foisonnement d'initiatives menées par de petits groupes : presse clandestine (L'Homme libre, Les Petites Ailes, La vraie France, La Voix de la Nation, L'Espoir de Roubaix), filières d'évasion surtout, souvent liées aux réseaux belges et favorisées par la proximité de la frontière (Caviar, Zéro-France, Pat O'Leary), renseignement et même action directe, débuts enfin de reconstitution d'organisations interdites, politiques (parti socialiste) ou syndicales (syndicats libres C.F.T.C.). Les personnalités de Jean Lebas, Jean Catrice, Paul Joly et Joseph Dubar dominent cette période. La mairie offre aux activités clandestines un appui qui ne se démentira pas par la suite.