Balzac et l'idée de progrès en littérature

Résumé En Fr

Balzac, who does not believe in social progress and believes very little in individual progress, believes in the progress of literature. Even if he is very attached to classical values and not without misgivings with regard to romanticism, he judges that in forgetting the sterile quarrels of the schools in a spirit of liberty (which does not exclude fidelity), in welcoming opposites in order to transcend them, Iiterature can progress. At least he is certain of having himself «improved» the novel. In so doing, he is conscious of having fulfilled the artist's duty, which is to help society, if not to progress, at least not to cede to the easy temptations of decadence.

Balzac qui ne croit pas au progrès de la société et qui croit fort peu au progrès individuel, croit au progrès de la littérature. Même s'il est très attaché aux valeurs classiques et s'il n'est pas sans méfiance à l'égard du romantisme, il estime qu'en oubliant les stériles querelles d'écoles dans un esprit de liberté (qui n'exclut pas la fidélité), en accueillant les contraires pour les dépasser, la littérature peut progresser. Du moins est-il certain d'avoir lui-même «perfectionné» le roman. Ce faisant, il a conscience d'avoir rempli le devoir de l'artiste, qui est d'aider le corps social sinon à progresser, du moins à ne pas céder aux facilités de la décadence.