La violence intrafamiliale comme modalité de lien

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1995

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Francine André-Fustier et al., « La violence intrafamiliale comme modalité de lien », Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe (documents), ID : 10.3406/rppg.1995.1277


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Résumé En Fr Es

Interfamily Violence as a «Link Modality» Drawing on a case encountered in family therapy, we have developed a hypothesis according to which interfamily violence may correspond to a «link modality» developed by the family to prevent the fear of family breakdown from irrupting. Through the use of the transferential process, the family has been able to bring into the open its need for dependence and protection previously obscured by frequent and exaggerated «grabbing» behaviors in its methods of inter-relating. Experiences of breakdown formerly expressed in acts such as these may find a new way of elaboration with the transitional dream area and will appear in simple time-space juxtaposition with cross-generation elements which have not yet proved workable in the therapy itself.

À travers quelques extraits d'une thérapie familiale, nous développons l'hypothèse selon laquelle la violence intrafamiliale correspondrait à une modalité de lien visant à se défendre contre l'irruption d'angoisses d’effondrement au sein de la famille. À travers le déploiement du processus transférentiel, la famille expérimente ses besoins de dépendance et de protection jusque-là masqués par la prévalence des conduites d'agrippements violents dans ses modalités d’être ensemble. Les vécus d'effondrement, d’abord exprimés dans des agirs, trouveront une voie d'élaboration à travers l'espace transitionnel du rêve, et apparaîtront en simple juxtaposition temporo-spatiale avec des éléments transgénérationnels encore intravaillables à ce moment-là de la thérapie.

La violencia intrafamiliar como modalidad de unión. A través de algunos extractos de una terapia familiar, desarrollamos la hipótesis según la cual la violencia intra-familiar correspondería a una modalidad defensiva contra las angustias de desintegración en el ceño de la familia. A través del desarrollo del proceso transferencial, la familia experimenta sus necesidades de dependencia y de protección, hasta entonces encubiertas por la prevalencia de conductas de relaciones de violencia en su modalidad de estar juntos. Las vivencias de desintegración, en principio expresadas en el «hacer», encontrarán una vía de elaboración a través el espacio transicional del sueño y aparecerán en una simple yuxtaposición tempero-espacial, con elementos transgeneracionales inexistentes hasta el momento de la terapia.

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