Le départ des morts. Quelques exemples roumains et balkaniques

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1987

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Paul-Henri Stahl, « Le départ des morts. Quelques exemples roumains et balkaniques », Études rurales, ID : 10.3406/rural.1987.3191


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Résumé En Fr

Departure of the Dead. A few Rumanian and Balkan Examples After death the human soul makes a 40 day's journey on earth. It is supposed to go back home every night where a "house" and some food are prepared inside or near the house in which it used to live. If flies like a bird, sometimes looks like one, resting on stones or in its "house" which is always made of wool or fabrics. This earthly trip demonstrates the close relationship which exists between the human soul and its family which is enhanced by its rejoining dead relatives when it leaves for good. Like living beings, it remains constantly a part of the same social group. Every ritual, including forms of burial, display of tombs in cemeteries and oral literature underlines the fact that the soul deeply belongs to its neighbourhood and its family.

Après la mort, l'âme voyage sur terre pendant quarante jours ; elle est alors supposée revenir chez elle chaque soir. On lui installe une "maison" et de la nourriture dans (ou près de) la maison qu'elle habitait durant sa vie terrestre. Elle vole à travers les airs comme un oiseau, dont elle peut parfois prendre la forme. Elle se repose dans des pierres ou dans sa "maison" toujours faite d'un tissu ou de laine. Ses pérégrinations sur terre mettent en lumière la permanence de ses relations avec les siens et. lors de son départ définitif pour l'autre monde, c'est auprès de parents déjà morts qu'elle se rend. Elle fait toujours partie d'un groupe social qui englobe les morts et les vivants. L'ensemble du rituel, depuis l'enterrement jusqu'à l'organisation des tombes dans les cimetières, et la littérature orale suggèrent cette appartenance de l'âme à son groupe de parenté et de voisinage.

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