La néologie, un exemple d’opposition entre Bouhours et Ménage

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2000

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Stéphanie Katchavenda, « La néologie, un exemple d’opposition entre Bouhours et Ménage », Scolia : Sciences Cognitives, Linguistiques et Intelligence Artificielle (documents), ID : 10.3406/scoli.2000.1223


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Résumé Fr

Après le grand succès des Remarques sur la langue françoise de Vaugelas en 1647, de nombreux grammairiens de salon offrent au public, friand du genre, leurs propres observations sur la langue. Deux hommes en particuliers sont à distinguer. Le Père D. Bouhours et l’Abbé G. Ménage reprennent en partie la matière des Remarques dans leurs ouvrages et considèrent que Vaugelas n'a pas tout dit. Cependant, ces deux amoureux de la langue française n'ont pas la même façon de considérer l'héritage de leur prédécesseur et, très vite, par ouvrages interposés, ils s'affrontent parfois vivement. Le domaine où apparaît le plus nettement leur divergence est la néologie. Le traitement que lui réservent les deux hommes montre deux démarches différentes de recherche et deux normes linguistiques opposées.

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