1989
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Jacques Lucas et al., « Uranium in natural phosphorites : the Syrian example. L'uranium dans les phosphorites naturelles : l'exemple syrien », Sciences Géologiques, bulletins et mémoires, ID : 10.3406/sgeol.1989.1824
Les phosphorites sénoniennes qui constituent les gisements des Palmyrides en Syrie (Khneifiss et Charquieh) ont été étudiées dans le but précis de déterminer les relations entre uranium et apatite dans ces gisements. Une très bonne corrélation U-P₂O₆ existe dans ces gisements, plus nette cependant à Charquieh qu'à Khneifiss. La méthode des traces de fission permet de voir que l'uranium est essentiellement concentré dans les grains d'apatite. La répartition de l'uranium dans les grains n'est pas quelconque ; il est clair qu'il existe une relation étroite entre l'uranium et la matière organique. Dans une discussion à propos de la répartition et du comportement de l'uranium au cours du remaniement et de l'altération des phosphorites, l'hypothèse est proposée qu'une partie de l'uranium se trouve dans le réseau de l'apatite, mais qu'une autre partie est piégée dans les grains à un stade très précoce.