Bioenergy strategies and the global carbon cycle. / Stratégies bioénergétiques et cycle global du carbone

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1997

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Bernhard Schlamadinger et al., « Bioenergy strategies and the global carbon cycle. / Stratégies bioénergétiques et cycle global du carbone », Sciences Géologiques, bulletins et mémoires, ID : 10.3406/sgeol.1997.1951


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Résumé En Fr

Bioenergy strategies are seen as effective options to reduce net CO₂ emissions to the atmosphere. Carbon emissions from fossil fuel burning can be avoided if biomass is used as an energy carrier instead, because in a bioenergy system CO₂ is taken up by the plants and released to the atmosphere again when biomass is burned for energy. However, a carbon balance of bioenergy also needs to take into account the associated changes of С stored in the biosphere, i.e. in the vegetation, in plant litter and soils. For example, a net reduction of the С content in the biosphere leads to an increase of the atmosphere's С content by the same amount, and vice versa. Bioenergy is often produced along with other goods such as wood products. In such cases the carbon balance has to include the effect of С storage in biomass products and the substitution of other, energy consuming materials like steel or concrete with biomass. GORCAM (Graz -Oak Ridge -Carbon Accounting Model) is a spreadsheet model that has been developed to calculate the carbon balance of land management and biomass utilization strategies in forestry and agriculture. Input parameters describe the management régime (rotation length, harvesting intensity, growth rate...), previous land use, soil and litter carbon dynamics, fate of the harvest (biomass for energy, biomass products with varying lifetimes), fossil fuel substitution and its efficiency (bioenergy instead of fossil energy ; biomass products instead of products from other, more energy intensive materials), fossil fuel requirements for land management and biomass conversion. Model results reveal that the carbon balance of land management and biomass utilization strongly depends on the initial С storage on the site, the growth rate, the efficiency with which the harvest is used, and the time period of consideration. For high growth rates and efficient use of the harvest, the dominant component of the С balance is seen to be fossil fuel substitution. Some strategies result in a significant net reduction of carbon emissions from their very beginning {e.g. short-rotation forestry on previously agricultural land). Harvest of existing forests for biofuels and wood products can lead to a net source or sink at the beginning, depending on the efficiency of harvest use. In the case of a net initial source, the С balance can return to positive values as the forest regrows, the «payback period» being determined by the forest growth rate and other factors mentioned above.

Stratégies bioénergétiques et cycle global du carbone Les stratégies bioénergétiques sont perçues comme des options utiles à la réduction des émissions de CO₂ dans l'atmosphère. Les émissions de carbone issues de la combustion de fuels fossiles peuvent être évitées si la biomasse est considérée comme un réservoir d'énergie, puisque dans un système bioénergétique le CO₂ est absorbé par les plantes puis relâché lors de la combustion. Cependant, le bilan carboné bioénergétique doit aussi tenir compte des modifications induites des quantités de carbone stockées dans la végétation, la litière des plantes et les sols. Par exemple, une réduction du contenu net de carbone bioterrestre conduit à une augmentation de la même quantité dans l'atmosphère, et vice versa. La bioénergie est souvent produite en association avec d'autres biens, comme les produits en bois. Dès lors, le bilan carboné doit tenir compte du carbone stocké dans les produits de la biomasse, et des effets de substitution de la biomasse à d'autres matériaux coûteux en énergie comme l'acier ou le béton. GORCAM (Graz -Oak Ridge -Carbon Accounting Model) est un modèle développé sur logiciel tableur qui a pour but de calculer le bilan carboné en fonction de la gestion des terres et des stratégies d'utilisation de la biomasse en sylviculture et en agriculture. Parmi les paramètres d'entrée du modèle, il est tenu compte des caractéristiques du mode de gestion (durées de rotations, intensité des coupes, taux de croissances...), de l'occupation antérieure des terres, de la dynamique du carbone dans le sol et la litière, du devenir des récoltes (bioénergie, durée de vie variée de la biomasse selon son utilisation). Il est également tenu compte de la substitution des combustibles fossiles par la bioénergie, du rendement énergétique de la biomasse, et de la production de biens à partir de la biomasse en remplacement d'autres matériaux plus coûteux en énergie. La consommation de combustible fossile nécessaire à la gestion du milieu et à la conversion de la biomasse est aussi prise en compte. Les résultats du modèle révèlent que le bilan carboné résultant d'une nouvelle gestion des terres et de l'utilisation de la biomasse dépend fortement de la quantité initiale de carbone sur le site, du taux de croissance, de l'efficacité de l'utilisation des récoltes, et de l'échelle de temps considérée. Pour des taux de croissance élevés et une utilisation efficace des récoltes, la principale composante du bilan carboné s'avère être la substitution des combustibles fossiles. Certaines stratégies débouchent sur une diminution significative des émissions nettes de carbone dès leur début (e.g. rotation forestière rapide sur d'anciens terrains agricoles). La coupe de forêts existantes mène au début à un dégagement ou à un stockage de carbone, selon l'efficacité d'utilisation de la récolte. Dans le cas d'une source initiale nette, le bilan carboné peut revenir à nouveau vers des valeurs positives (puits) lors de la repousse de la forêt au terme d'une période fonction du taux de croissance de la forêt et des autres facteurs mentionnés ci-dessus.

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