Puškin, Karamzin et Boris Godunov

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2012

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Catherine Depretto, « Puškin, Karamzin et Boris Godunov », Revue des Études Slaves, ID : 10.3406/slave.2012.8225


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Résumé En Fr

Pushkin, Karamzin and Godunov This article revisits the question of the relationship between Karamzin’s History of the Russian State (X and XI volumes, 1824) and Pushkin’s Boris Godunov (1825 ; 1830). the debt of the poet to the historian is significant on both historical and literary levels and has already been carefully analyzed, but the exact nature of the link between the two works is more difficult to define. Pushkin repeats Karamzin’s pre -sentation of the time of troubles and, like Karamzin, emphasizes the tsar’s responsibility in Dimitri’s murder. But Pushkin does not follow his model on two major points. First, he depicts the False Dimitri as a romantic hero who has some characteristics in common with the French king henry the Fourth. Secondly, he gives his ancestor gavrila Pushkin much more historical importance than he had in effect. these differences can be explained for a part by intellectual reasons, but they mainly demonstrate the immanence of literary rules.

L’article réexamine la question des rapports entre les tomes X et XI de l’Histoire de l’État russe (1824) de Karamzin et Boris Godounov (1825 ; 1830) de Puškin. Si la dette du poète à l’égard de l’historiographe est incontestable aussi bien sur le plan de l’information historique que sur celui de l’écriture, la nature exacte du lien qui unit les deux oeuvres est plus difficile à établir. Suivant sur le fond la présentation du temps des troubles, donnée par Karamzin et reprenant la thèse de la responsabilité de Boris dans l’assassinat de Dimitrij, Puškin s’autorise un certain nombre de libertés et, sur deux points majeurs au moins, s’écarte de son modèle : le personnage de Dimitrij dont il fait une sorte de héros romantique, son ancêtre gavrila Puškin qu’il gratifie d’un poids historique bien supérieur à la réalité. Si ces différences s’expliquent en partie par des divergences de conception, elles mettent surtout en valeur la spécificité de la création littéraire qui n’est pas réductible à sa source (genèse), si importante soit-elle.

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