2004
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Christine Bracquenier, « Les adverbes de cause du type sglupa », Slovo (documents), ID : 10.3406/slovo.2004.1329
Cet article est consacré à l’étude des sept adverbes déadjectivaux de cause sduru, sglupa, sgorjača, soslepa, sprosta et nesprosta, sp'jana, La sémantique de ces adverbes est constituée par la synergie des sémantiques de l’adjectif dont ils sont issus et celle de la préposition causale s qui indique non pas une cause venue de l’intérieur, mais, pourrait-on dire, de la surface. Dans les énoncés qui comportent un tel adverbe, le sujet est le plus souvent (mais pas obligatoirement) un être animé doué de raison. Les défauts de celui-ci, permanents ou passagers (bêtise, cécité, ivresse...) sont la cause de son comportement, de son action, qui se trouve être un acte en général involontaire. Cependant, s’il lui arrive, d’être conscient de la cause qui l’a poussé à agir de telle ou telle façon, c’est a posteriori et surtout, en tant qu’énonciateur. Les exemples du corpus montrent en effet que celui qui établit la relation de causalité est l’énonciateur.