Déstruction créatrice. Transformer le système universitaire est-allemand. Le cas de l'Histoire

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2000

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Konrad H. Jaraush, « Déstruction créatrice. Transformer le système universitaire est-allemand. Le cas de l'Histoire », Sociétés Contemporaines, ID : 10.3406/socco.2000.1800


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Résumé En Fr

KONRAD H. JARAUSCH rCreative destruction”. Transforming the East German Academic System. The case of History This article takes a look at the general contours of the transformation of the East German academic system in the wake or German unification since 1990. The essay examines such areas as institutional rebuilding, the upgrading of quality and the democratization of political outlook that support a positive reading of the restructuring; but it also cites considerable evidence on the destruction of institutions, the lack of innovation and the tendency towards reverse politicization that suggests a more negative impression. The discipline of history offers a particularly instructive case study due to its former closeness to the SED-regime which made a fundamental overhaul of its personnel, teaching practices and research priorities necessary. The picture which emerges from this analysis is rather mixed: the field has Westernized with a vengeance, at the cost of displacing many Eastern scholars. Producing a more nuanced understanding of the second German dictatorship therefore remains an important challenge for the future.

RÉSUMÉ: Cet article* traite de la transformation du système universitaire est-allemand depuis la réunification de 1990. Il examine des questions telles que la réforme des institutions, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la recherche, la démocratisation, éléments qui sont susceptibles de justifier une lecture positive du processus de restructuration. Mais, sous d’autres aspects, également évidents, notamment la suppression d’institutions savantes, le manque d’innovation et une tendance à des formes inversées de politisation autorisent une appréciation plus pessimiste de la situation. L’histoire, en tant que discipline universitaire, offre un cas particulièrement intéressant du fait de sa place au sein du régime du SED, qui contrôlait les acteurs, le contenu des enseignements et les priorités de la recherche. Le constat qui ressort de cette analyse est relativement ambivalent: le champ historique s’est «occidentalisé» dans un climat de revanche, au prix de l’éviction de nombreux chercheurs est-allemands. Une analyse plus nuancée de la deuxième dictature allemande constitue un défi important pour l’avenir.

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