1986
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D. Mercier et al., « Prédiction de la performance en course à pied à partir de la puissance aérobie maximale. Effet de la distance, du sexe et de la spécialité », STAPS (documents), ID : 10.3406/staps.1986.1471
La puissance aérobie maximale (PAM), telle que mesurée par le Test de Piste de l’Université de Montréal (TPUM) (Léger et Boucher, 1980) a été corrélée avec les performances en course à pied des sujets dans les trois semaines précédant ou suivant la tenue du test. D’une façon plus particulière, l’objectif visé était de voir si la performance en course à pied pouvait être prédite à partir des résultats au TPUM et de voir comment la distance de course, le sexe et la spécialité affectaient ces prédictions. Les PAM des hommes (n = 251) et des femmes (n = 60) de cette étude étaient respectivement 17,9 ± 1,9 et 16,3 ±1,4 Met (X ± s). Les distances de course furent regroupées en convertissant les temps de performance en points selon la table de pointage de Gardner et Purdy (1970). Le coefficient de corrélation (r) et l’erreur type de l’estimé (E.R.) indiquent que ce test est un excellent prédicteur de la performance pour les distances variant de 0,6 à 20 km et un très bon prédicteur pour les épreuves de 3 à 5 km. [...] Les valeurs de r et de E.R. peuvent être améliorées en utilisant les régressions spécialement développées pour les hommes et les femmes et pour les spécialistes et les non-spécialistes, i.e. les coureurs qui performent sur une distance pour laquelle ils ne sont pas entraînés. Cette étude a démontré que le TPUM est un outil simple et valide pour prédire la performance en course à pied, particulièrement pour les épreuves dites «aérobie».