2002
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Mounir Arbach et al., « La plus ancienne inscription sudarabique datée d’après une ère et autres inscriptions rupestres de la région d’al-Bayḍāʾ », Syria. Archéologie, Art et histoire (documents), ID : 10.3406/syria.2002.7732
— Vers le tournant de l'ère chrétienne, les nouvelles puissances politiques des Hautes-Terres de l'Arabie du Sud, Himyar, Madhī et Radmān, adoptent sous l'influence hellénistique le système de datation par ère, à la place de l'ancien système de datation par éponyme. Entre le Ier et le IIIe siècle de l'ère chrétienne, trois computs fonctionnent parallèlement. Les inscriptions sudarabiques que nous connaissons datées d'après une ère, ne sont pas antérieures au milieu du IIe siècle de l'ère chrétienne. La nouvelle inscription MQ-Hasī 8 date de l'an 49 de l'ère de Nabatum dhū-Kharīf qui est l'ère de la tribu de Madhī. Cette ère débuterait entre 44 et 22 (soit 33 ± 11) avant J.-C. L'inscription MQ-Hasī 8 se situe entre l'an 5 et 27, soit en l'an 16 ± 11 de l'ère chrétienne. C'est donc la plus ancienne inscription sudarabique datée d'après une ère. Trois autres inscriptions provenant du site de dhū-Wayn, datées d'après le même calendrier, remontent au Ier siècle de l'ère chrétienne.