2004
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Jean Auger, « La charge foncière, entre aménageur et constructeur », Villes en Parallèle (documents), ID : 10.3406/vilpa.2004.1413
Le terrain destiné à être construit a bien évidemment un coût, d'autant plus élevé que les équipements apportés par l'aménagement sont développés. Commercialisé, il a un prix de vente qui ne correspond pas nécessairement au prix de revient (il lui est généralement inférieur, étant atténué par des aides publiques), l'équilibre des dépenses par les ressources de toutes natures étant un impératif. Le prix de vente du terrain représente la charge foncière qui constitue la contrepartie financière d'un droit à construire consenti par l'aménageur au constructeur. Différenciée selon la nature des constructions et assez éloignée de ce que serait une valeur objective du terrain aménagé, la charge foncière -élément important du prix de revient du logement- a été (et demeure) un instrument dans la conduite de la politique de construction.