Site et vie sociale

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2004

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Jean Auger, « Site et vie sociale », Villes en Parallèle (documents), ID : 10.3406/vilpa.2004.1419


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Résumé En Fr

Housing estates have been (and sometimes still remain) the domain of a habitat designed on the principles of shared community areas. This has led to a number of specific practices. Their operation varies depending on locations and times, since the procedures have changed. Claiming to be based on models promoting social contacts, these new districts are frequently the theater of social upheavals, which receive extensive media coverage when they become serious. It has become common practice to speak of «lawless zones», délinquance and incivility. The real estate structures, which remain vague on the statutory situations, can be partially considered as being one of the causes responsible for this situation. This lack of clarity also has an impact on the management of authority : in urban entities consisting of several thousand people with a more or less clear distribution of responsibilities between legal and technocractic.

Les grands ensembles ont été (et demeurent parfois encore) le domaine d'un habitat conçu sur des principes de partage d'éléments du cadre de vie à caractères communautaires. Un certain nombre de pratiques spécifiques en résultent. Leur fonctionnement a été variable selon les lieux et les époques, les procédures ayant évolué. Voulus des modèles dans lesquels s'épanouirait la convivialité, ces nouveaux quartiers sont fréquemment le lieu de turbulences sociales, exploitées médiatiquement lorsqu'elles deviennent graves. Il est devenu d'usage courant de parler de «zones de non-droit», de délinquance comme d'incivilité. Les structures foncières, dans la mesure où elles laissent planer l'imprécision sur les situations statutaires, peuvent être partiellement considérées comme en étant l'une des causes. Cette imprécision pèse également sur la gestion des pouvoirs, dans des entités urbaines de plusieurs milliers de personnes, avec un partage plus ou moins net des responsabilités entre le légal et le technocratique.

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