Entre dogmatisme et scepticisme, la bonne parole selon John Lily : Euphues, the Anatomy of Wit (1578) et Euphues and his England (1580)

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2010

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Marie Couton, « Entre dogmatisme et scepticisme, la bonne parole selon John Lily : Euphues, the Anatomy of Wit (1578) et Euphues and his England (1580) », XVII-XVIII. Revue de la Société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles, ID : 10.3406/xvii.2010.2494


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Résumé En Fr

In John Lyly’s two Euphues the characters are puppets parading their own bright ideas and used by the author to slyly probe accepted moral lessons. Their rhetorical feuds provide more questions than answers, so the texts are best understood as sceptical enquiries into traditional wisdom. We live in the regio dissimilitudinis of the fall. Lyly’s analogies sharpen Erasmus’ similia giving a twist to his humanist lessons. Lyly’s esthetic vision is that of the grotesques. Lyly raises the question of representation with his many allusions to painters whom he shows striving to represent reality and all too often failing to do so and he suggests that writers find the endeavour even more difficult. Wit is thus shown to be an ambiguous but vital asset for the homo rhetoricus.

Dans les deux récits en prose de John Lyly, la trame narrative est au service d’une rhétorique foisonnante et ostentatoire et cette éloquence des personnages est souvent jubilatoire ; mais elle soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Si les paradoxes et les antithèses des figures donnent à voir le merveilleux insolite de la nouvelle culture de la curiosité, Lyly et ses personnages vivent dans la regio dissimilitudinis sans le secours des certitudes antérieures : l’auteur réécrit les analogies humanistes d’Érasme pour en donner une version sceptique. Il adopte la vision esthétique des grotesques et souligne les apories de la représentation de la réalité pour les peintres et les écrivains.

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