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Centre Max Weber et al., « Les évolutions des choix de conservation, d'exposition et de protection du site », COllections de COrpus Oraux Numériques, ID : 10.34847/cocoon.c0acb538-9866-4ef4-8abf-bd6cceb75845
Philippe Rive, le directeur du site, explique les missions du Mémorial dont une d'entre elles consiste à susciter à travers la mise en place d’un futur conseil scientifique des études sur l'histoire de la prison et à laisser la possibilité aux générations à venir de se saisir du site selon leurs intérêts. Cela implique d’éviter d’effacer les traces pour laisser aux générations à venir le soin de retrouver l’époque qui les intéresse, et de conduire des restaurations qui ne soient pas irréversibles. Laurent Volay, architecte du patrimoine, remarque que Montluc a été sauvé par rapport à la mémoire des années 40 qui a clairement orienté la commande, or d’autres périodes comme celle de la guerre d’Algérie, ou d’autres aspects, comme la prison de femmes peuvent prendre de l’importance à l'avenir. Pour qu'elles puissent être présentées au public, il importe selon lui « de faire attention aujourd'hui à ce qu’on ait encore de la matière présente sur le site qui permette d’évoquer ces différents aspects ». Pour le procureur Viout, l’urgence est d'obtenir chaque année des moyens financiers pour avancer dans l’aménagement du site, tel que l'ouverture au public en 2015 du premier étage où seront présentées une vingtaine de cellules dédiées à des parcours individuels d'internés supplémentaires. Pour la suite, et le devenir des lieux actuellement non aménagés, le procureur affirme que tout cela reste encore à inventer.