Lettre de Pierre-Joseph Amoreux à Jean-François Séguier, 1780-12-04

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Date

4 décembre 1780

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CC-BY-4.0 , Bibliothèque Carré d'Art, Nîmes




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Pierre-Joseph Amoreux et al., « Lettre de Pierre-Joseph Amoreux à Jean-François Séguier, 1780-12-04 », Archives savantes des Lumières. Correspondance, collections et papiers de travail d'un savant nîmois : Jean-François Séguier (1703-1784), ID : 10.34847/nkl.6ba5kr4e


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[fol. 117] A Montpellier ce 4 décembre 1780. Monsieur, J’ai l’honneur de vous remercier des deux ouvrages de Bartholin que vous m’avez prêté et que je vous renvoie, ensemble une petite brochure concernant les règlements des hôpitaux et l’état imprimé des recettes et dépenses de l’hôpital de Nîmes. J’ai lu dans ce dernier que la nourriture des enfants légitimes qu’on entretient aux Cévennes coûtant de 4900 à 5100 lt. Je voudrais savoir pourquoi l’on fait tant de dépenses pour ceux-là et qu’on ne fait rien pour les illégitimes. Ces enfants entretenus sont apparemment des orphelins. Les enfants exposés sont plus malheureux encore. L’état imprimé ne m’a point éclairci la chose. Les notions que vous avez bien voulu me donner au sujet de la plante paederota sont plus importantes que les recherches que j’avais déjà faites sur cela. D’un seul mot, vous m’avez rendu raison de bien des passages obtenus chez les auteurs et je vois aisément pourquoi cette plante était consacrée à Venus. C’est ce que je voulais savoir. [fol. 117v] J’ai retiré votre exemplaire du 2nd volume de notre Académie. Je ne puis vous l’envoyer avec ce paquet, crainte de surcharger la personne à qui je les remets. Vous ne tarderez pas à le recevoir. J’ai été deux fois au bureau de la poste pour retirer les 10 lt. que vous m’avez marqué avoir remis au bureau de Nîmes. Deux fois on m’a répondu qu’on n’en avait pas reçu la valeur. Sans doute qu’il y a un terme comme chez les banquiers. La vente des livres du sieur Césarie n’a pas eu lieu comme on l’avait annoncée. On en est venu à des accommodements et je vois qu’on a laissé au libraire la liberté de vendre lui-même son fonds pour éprouver moins de pertes. Je vous informerai des derniers arrangements qu’on prendra. Je suis avec un respectueux attachement, Monsieur Votre très humble et très obéissant serviteur Amoreux fils [fol. 118] [papillon collé par Séguier] J’ai remis le 25 novembre les 10 lt. au bureau de la poste à Nîmes.

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