Lettre de Prax à Jean-François Séguier,1765-09-26

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26 septembre 1765

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CC-BY-4.0 , Bibliothèque Carré d'Art, Nîmes




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Prax, « Lettre de Prax à Jean-François Séguier,1765-09-26 », Archives savantes des Lumières. Correspondance, collections et papiers de travail d'un savant nîmois : Jean-François Séguier (1703-1784), ID : 10.34847/nkl.83d470zs


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Monsieur, Je suis charmé que parmi les dernières volutes que je vous fis passer, se soit rencontré quelque chose digne de votre attention. J’y mis à main les deux corps en question, et puisqu’ils vous ont affecté, j’en rassemblerai quelques-uns de mieux conservés que je vous ferai passer par la première commodité avec une astérie d’un assez gros volume et deux pierres judaïques que j’ai découvert moi-même. Ces pièces vous feront peut-être plaisir. Je serai très aise d’être instruit de vos observations que vous faites sur les pièces que vous me paraissez désirer, de même que de celles que vous avez fait sur cette espèce de fungite dont vous me parliez dans votre quatrième lettre et qui vous venait de Provence. Il s’en trouve comme vous savez dans nos montagnes et je ne connais rien qui s’y rapporte. Vous êtes compétent, Monsieur, pour cela et j’attendrai avec [v] impatience votre décision. Je travaille à un envoi pour M. de Valmon de Bormare démonstrateur d’histoire naturelle à Paris, le même qui a donné un dictionnaire d’histoire naturelle en 5 volumes. Je me ferai faire des numéros à chaque pièce pour pouvoir sans équivoque lui en demander son sentiment. Je continue mes courses et je ne manque pas d’examiner les carrières mais jusqu’ici infructueusement. Un ichtyolithe que je rencontrais dans un champ me donne de grandes espérances. Le poisson est des mieux conservés, il est en relief et on ne distingue pas bien toutes les parties. Il est sur une pierre très dure long d’environ 7 pouces. Cette pièce m’a paru jusqu’à ce jour solitaire, cependant il y a tout lieu de croire qu’elle n’est pas là sans suite, c’est ce que je tâche de découvrir. Puisque vous voulez avoir la complaisance de me faire part de dendrites semblables à celles que vous avez cédées à M. l’abbé Bertrand, je vous prie de les adresser à M. Cusson fils aîné négociant à Carcassonne pour M. Prax, chanoine à Alet. Par cet arrangement [r] le paquet n’ira pas si loin et je pourrai le retirer plus commodément. Ce Monsieur est accoutumé à recevoir de semblables envois. Si vous avez quelque autre chose digne de figurer dans mon cabinet et qui ne laisse aucun dedans le vôtre, je le recevrai avec toute la reconnaissance possible. J’eus un vrai plaisir de recevoir de vos libéralités et vous continuer à en user de même. Un de mes amis a emporté une ardoise qu’il a tirée d’une carrière abondante. cette pièce était très bien arborisée et une si ladite carrière est telle qu’il me l’a assurée, d’une de ces pièces, de même que d’une pièce de tuf imitant presque de petites branches de sapin découpée en voit une pièce dans le cabinet de M/ le président de Joubert. Si de votre côté vous possédez des cristallisations, dont vous puissiez vous défaire, je tâchais d’avoir ma revanche. J’ai l’honneur d’être, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur. Prax chanoine Alet le 26 septembre 1765. [v] [Prax] A Monsieur Monsieur de Séguier De Nîmes par Montpellier A Nîmes

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