Lettre de Pierre Cusson à Jean-François Séguier, 1771-09-13 (après)

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Date

13 septembre 1771

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CC-BY-4.0 , Bibliothèque Carré d'Art, Nîmes


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Botanique

Résumé 0

[billet joint à la lettre de Antoine Gouan du 13 septembre 1771] [fol. 168] Monsieur, Je ne livre à personne les livres que vous me faites l’honneur et le plaisir de me prêter ; ayant fait mon paquet je fus chez Mme de Grasset pour prier Mme Roustan de vouloir s’en charger. On me dit que Mme Roustan était partie dimanche et qu’elle n’avait resté que ¾ d’heures à Montpellier et qu’elle arriva avec M. son mari dans le temps qu’on ne l’attendait point. Comme je cherchais une commodité sûre avant votre lettre et que j’ai continué à chercher, j’ai su que M. Marmier partira dimanche, j’irai le voir aujourd’hui pour l’savoir s’il partira en effet et s’il veut s’en charger (comme je n’en doute pas) du paquet, je vous renverrai tout, excepté Jacquin, Scopoli et Rivin. J’attends deux ou trois plantes de Vienne que je veux comparer aux descriptions de Jacquin ; et à vis à vis desquelles je veux faire la même chose. Quant à Rivin, je m’en servirai lorsque je mettrai la dernière main à mes synonymes que je n’ai pas encore achevée. Le caractère [fol. 168v] naturel de description complète de toutes les espèces que j’ai enfin achevé a six près que j’espère avoir décrit dans toute la semaine prochaine m’a tenu horriblement. Si j’avais pu deviner le temps et la peine que me donnerait la description entière de toutes les espèces j’y aurais peut-être renoncé. Je n’ai fait autre chose tout cet été et je n’ai pas pu travailler, c’est immense ; actuellement que cela est comme fini, j’en suis charmé parceque ce ne sera pas les noms intéressants de Sauvages, c’est du caractère naturel et entier de chaque espèce que je tirerai les notes particulières qui les distinguent de ses congénères et c’est de ces notes que je tirerai le nom scientifique toutes les fois que le Linnénen, l’Hallerien, & c mériteront correction. Dans une lettre que me fit passer M. Sabatier j’eus l’honneur de vous dire que la plante à fleurs jaunes que vous m’aviez envoyée était le Sium siculum Linnaei. Si vous vouliez dans votre première m’expliquer ce que dit Zannoni de son Daucus pastinacae folio siculus et Pozia de son Sedum petreum bupleuri folio, vous m’obligeriez. Le grand dictionnaire de Miller s’il vous plait. Si vous aviez Turra, Zoega, Arduin, j’aurais plaisir de les voir. Mille remerciements et pardons. Vous connaissez mes sentiments. Cusson, méd.

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