Lettre de Antoine Gouan à Jean-François Séguier, 1777-03-29

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[fol. 202] Montpellier 29 mars 1777. Je n’ai que le temps mon cher ami de vous dire deux mots et cela pour vous remercier des livres de Burman qu’un des messieurs allât vous apporter avec les deux thèses de Vigouroux. Je me sers encore des autres deux livres, mais ce sera vers la fin d’avril que je vous les renverrai si je ne vous les apporte moi-même comme je le désire pourvu que l’université m’en laisse la liberté. Mes manuscrits sur Belleval seront bientôt achevés. Allut a dû vous dire que le roi de Pologne voulait les faire imprimer à Varsovie. Gilibert qui u est ayant fait valoir auprès de ce monarque la chose plus qu’elle ne vaut… la cour de France a doublé les appointements de Dombey, la voilà à 6000 lt., sans compter ce qu’il aura de l’Espagne qui lui a associé deux jeunes élèves. Il était temps que Flore fit quelque chose pour ce pauvre diable. Nos jardins s’en ressentiront. Adieu mon bon ami. Je suis à vous pour la vie. Toute ma famille me charge de vous faire mille compliments. Je vous souhaite de bonnes fêtes et suis très sincèrement votre serviteur. Gouan.