Lettre de Jean-François Séguier à Pierre Cusson (copie), 1775-06-17

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17 juin 1775

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CC-BY-4.0 , Bibliothèque Carré d'Art, Nîmes


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Botanique

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honestum

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Jean-François Séguier, « Lettre de Jean-François Séguier à Pierre Cusson (copie), 1775-06-17 », Archives savantes des Lumières. Correspondance, collections et papiers de travail d'un savant nîmois : Jean-François Séguier (1703-1784), ID : 10.34847/nkl.987cjbdx


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"[transcription] [fol. 185] [Annotation de Séguier en haut à droite] copie de la lettre à Mr Cusson du 17 juin 1775 Mon cher monsieur. A mesure que l’Angelica que j’avois dans mon jardin a cru et qu’elle a poussé sa tige, j’ai reconnu à son port et ses umbelles, de même qu’à sa couleur que ce n’étoit point l’angelica atropurpurea Lin. mais bien l’angellica verticillaris ejusd. Mantissa altera p. 217 à laquelle dénomination il y en a joint plusieurs autres fort douteuses et même qui ne lui appartiennent point. Ce qui distingue celle-ci de toutes les autres que je connois, c’est que du sommet de sa tige, elle pousse une dizaine de rami floriferi à umbelles (ma plante en a 13) et qu’elle a les fleurs verdâtres. Voici comme les verticilles sont distribués à ma plante. Les deux plus près de la tige n’ont qu’un rameau chacun, le 3e verticille en a 4, le 4e verticille en a 3, le 5e verticille cinq, le 6e trois et du sommet de la tige, il en part 13. Je vous en fais sécher des feuilles qui sont comme vous savés décomposées. Gouan m’en envoya il y a plus d’un an une plante sèche pour mon herbier, les tiges et les verticilles me paroissent disposées comme dans ma plante vivace mais les feuilles ne me paroissent pas absolument les mêmes. J’attens les semences pour achever d’en faire la comparaison. Mais ces sortes de plantes meurent après avoir porté leurs graines. J’en ferai sécher beaucoup de rameaux et je n’en conserverai que quleques pour pour [sic] porter les semences. Voici la note des autres ombellifères qui sont chés nous. [liste] [fol. 185v] Vous pouvés garder encore les échantillons d’heracleum jusque autant que vous en aurés besoin. Aiés en soin. Je vous enverrai dans quelques tems la copie des deux plantes de Plukenet que vous souhaités. Celle du valerainoides corlusia Matthiesi etc. n’est qu’une bien petite parcelle des feuilles de l’Aretopus et ne vous servira à rien. J’ay le Burman African où cet artopus est bien dessiné et bien décrit. L’autre du ligustinum Rauvolfi est bien meilleure. Il y a une feuille, une umbelle chargée de semences et trois semences grossies séparément. Je n’ai jamais eu le myrrhis Lusit . annua semine villoso pastinacea folio Tournf."

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