Lettre de Antoine-Philippe Lemoyne à Jean-François Séguier, 1778-01-09

Résumé 0

[transcription] Agréez, Monsieur les voeux les plus tendres et les plus sincères que je fais pour votre santé ou tout ce qui peut vous être agréable. Je ne fais Monsieur que me joindre à tous ceux qui ont l'honneur de vous connaître. L'emploi que vous faites de tous vos moments pour assurer à la postérité des connaissances, vous exempte de la reconnaissance, et qui ne vous la doit pas, quel est l'être qui ne s'intéresse véritablement à votre santé et à votre conversation pour peu qu'il pense. Je serais trop heureux Monsieur si je pouvais vous être de quelque utilité à Bordeaux. Je compte, à la fin de l'été prochain, faire la tournée de mon département et visiter les Pyrénées où le Roi fait exploiter de la mâture; je vous [fol. 100v] demanderai, Monsieur, des notes de ce que vous savez que la nature y peut offrir de curieux que vous pourriez désirer, ou y chercher mais à tâtons; si je pouvais y faire porter votre flambeau, j'aurais les plus grandes espérances. J'ai l'honneur d'être avec le plus tendre et le plus respectueux attachement, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur Le Moyne