Lettre de Prax à Jean-François Séguier,1770-04-16

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16 avril 1770

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CC-BY-4.0 , Bibliothèque Carré d'Art, Nîmes




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Prax, « Lettre de Prax à Jean-François Séguier,1770-04-16 », Archives savantes des Lumières. Correspondance, collections et papiers de travail d'un savant nîmois : Jean-François Séguier (1703-1784), ID : 10.34847/nkl.cdb9w5ir


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Monsieur, Je profite de la commodité d’un de mes frères pour me renouveler dans votre souvenir. Il aura l’honneur de vous faire sa révérence, c’est un bonheur que je jalouse. La longue absence que j’ai faite et son départ précipité me privent du plaisir de vous faire passer quelques pièces d’histoire naturelle et surtout quelques dendrites que j’ai découvertes depuis peu et qui sont assez bien arborisées. Je suis à l’heure qu’il est totalement dépourvu, mais pour peu que vous désiriez en avoir, faites-le-moi connaître et vous les recevrez avec une pièce de jayet que vous m’avez demandée dans le temps. A cela, je joindrai ce que vous me témoigneriez vous faire plaisir. Vous désirer vous enrichir dans les pétrifications que vous avez déjà. Je parle de celles de nos montagnes. [v] Faites m’en le portrait et vous serez servi à la minute. Je suis coupable d’avoir négligé le bloc jayet dont il est question après vous avoir demandé excuse sur ma négligence. Je vous répète que vous serez servi au gré de vos désirs. Marquez-moi si vous désirez le faire polir d’un côté pour en faire la comparaison. La personne qui me le procure le fait lui-même polir deux minutes sept cents pour mille. Mondit frère repassera à Nîmes dans peu de jours et vous verrez encore si vous pouvez lui confier quelques échantillons de minéraux ou autres choses semblables. Il a ordre de s’en charger. M. le commandeur de Gaillard, qui m’a fait l’honneur il y a un an de visiter mon cabinet, me promit une caisse de pétrifications qu’il devait vous adresser. Je n'ai pas eu depuis de ses nouvelles. Daignez, Monsieur, m’en apprendre, supposé que vous en sachiez et au cas ladite caisse ne vous [r] eut pas été adressé, ce que je vous prie me faire savoir, pour lors je lui écrirai pour le prier de se souvenir de moi. Si mon pays produit quelque chose en quel genre que ce soit, donnez-moi vos ordres. Mon exactitude vous prouvera plus que mes paroles qu’on ne peut rien ajouter au dévouement avec lequel je suis, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur. Prax chanoine Alet le 16 avril 1770. [v] A Monsieur Monsieur de Séguier A Nîmes [Le frère de M. Prax a passé hier et m’a chargé de vous remettre cette lettre. Il doit retourner dans quelques jours. Je vous souhaite le bonjour. Rolland l’aîné.]

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