Lettre de Alexandre-Xavier Panel à Jean-François Séguier, 1732-10-23

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23 octobre 1732

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CC-BY-4.0 , Bibliothèque Carré d'Art, Nîmes




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Alexandre-Xavier Panel et al., « Lettre de Alexandre-Xavier Panel à Jean-François Séguier, 1732-10-23 », Archives savantes des Lumières. Correspondance, collections et papiers de travail d'un savant nîmois : Jean-François Séguier (1703-1784), ID : 10.34847/nkl.dad77f9n


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[transcription] Monsieur, Me voici sur mon départ d'Avignon, prêt d'entrer dans une nouvelle carrière. Mes études de théologie sont finies et désormais je ne m'occuperai plus qu'à mon ouvrage sur les médailles. Je vais demeurer à Marseille avec les pensionnaires. Cette ville me fournira la facilité d'entretenir par la voie de mer avec les savants des pays étrangers. Avant de partir, j'ai cru devoir vous faire resouvenir du reste des inscriptions que je vous avais envoyées et que vous gardâtes parce que vous n'aviez pas eu le temps de les copier. Si vous avez fait ces copies, vous pourrez me les renvoyer par le porteur les miennes. Je ne partirai d'ici que l'avant-veille de la Toussaint. Vous m'aviez promis une copie complète de vos inscriptions, comme je vous en promettais une de toutes celles que je découvrirais et qu'on [fol. 53 v] me communiquerai ou que je verrai dans des voyages futurs. C`était pour être en état de travailler de concert à l'ouvrage que nous avions projeté sur cette matière et pour garantir votre recueil d'une perte irréparable en cas que l'un des deux eût à perdre son exemplaire. Daignez me parler à coeur ouvert et me répondre précisément sur cet article, il faut que je sache à quoi m'en tenir et pour cela un oui ou un non m'est nécessaire de votre part. On m'a fait de quelque part du monde les avances les plus gracieuses, mais avances qui seront soutenues et qui vient d'une personne qui a déjà de grandes collections d'inscriptions. Avant de m'engager avec elle, j'ai cru devoir sonder vos dispositions. Si vous persistez dans le dessein que nous avions formé, il faut vous résoudre à me communiquer votre travail. Si vous ne pouvez me l'envoyer, il faudra la copier, non pas avec cette beauté d'écriture que j'ai admirée dans vos écrits. De simples traits de plumes suffiront pour les lettres initiales mais en même temps il faudra serrer les inscriptions pour ne pas [fol. 54 r] grossir les cahiers et se charger d'un poids inutile de papier. à mon tour, vous recevrez tout ce que je découvrirai et je découvrirai beaucoup j'en suis sûr. Si vous avez acquis quelque belle médaille d'or, d'argent, de bronze. Vous me ferez plaisir de m'en apprendre le détail. Je suis avec respect. Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur Panel, jésuite. D'Avignon, le 23 octobre 1732.

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