Lettre de Philippe-André Grandidier à Jean-François Séguier, 1783-02-15

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15 février 1783

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CC-BY-4.0 , Bibliothèque Carré d'Art, Nîmes


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Antiquités


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Philippe André Grandidier et al., « Lettre de Philippe-André Grandidier à Jean-François Séguier, 1783-02-15 », Archives savantes des Lumières. Correspondance, collections et papiers de travail d'un savant nîmois : Jean-François Séguier (1703-1784), ID : 10.34847/nkl.e9cafy1q


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A Saverne, ce 15 février 1783. [Grand Didier] Monsieur, Je viens de recevoir les lettres d’association qui m’agrègent à la savante et célèbre Académie de Nîmes. Permettez-moi de vous présenter le premier hommage de ma reconnaissance en vous priant en même temps de mettre aux pieds de l’Académie celui de tous les sentiments que doit m’inspirer le titre dont elle m’a honoré. Mon zèle et mon attachement lui prouveront dans tous les temps combien j’y suis sensible : c’est d’ailleurs un honneur que je dois plus à l’amitié qu’au talent et c’est pour moi une nouvelle obligation de le mériter. J’en suis redevable à l’attachement qui m’unit à M. le baron de Servières et à la bonne opinion qu’il a bien voulu vous faire concevoir de moi. Il a peut-être exagéré mes faibles talents, mais il ne dira jamais rien de trop lorsqu’il présentera à l’Académie et sur tout à son estimable secrétaire l’hommage d’un cœur sensible et reconnaissant. [fol. 239v] Je vous prie, Monsieur, de présenter à l’Académie les deux premiers volumes in 4o de l’histoire de l’église et des princes évêques de Strasbourg, que j’ai l’honneur de vous adresser par la voie que vous m’avez indiqué par le canal de M. de Verrières. C’est un ouvrage qui peut mériter de votre part quelques attentions, traitant d’un genre d’antiquités analogue à votre goût et à vos travaux. Lisez-le avec indulgence : mais je vous avoue en même temps que je serai très sensible à votre suffrage. J’y joins une brochure sous le titre d’essai historique sur l’église cathédrale de Strasbourg que je vous prie également d’offrir à l’Académie. Agréez de nouveau l’hommage de ma reconnaissance et celui de l’attachement le plus distingué avec lequel j’ai l’honneur d’être, Monsieur et illustre confrère, Votre très humble et très obéissant serviteur L’abbé Grandidier. Cités : Grandidier, Philippe-André, Histoire de l’Église et des princes évêques de Strasbourg, Strasbourg, 1776-1778. Grandidier, Philippe-André, Essais historiques et topographiques sur l'église cathédrale de Strasbourg, 1782

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