Lettre de Antoine Gouan à Jean-François Séguier, 1762-12

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Date

1 décembre 1762

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CC-BY-4.0 , Bibliothèque Carré d'Art, Nîmes


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Botanique


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Antoine Gouan et al., « Lettre de Antoine Gouan à Jean-François Séguier, 1762-12 », Archives savantes des Lumières. Correspondance, collections et papiers de travail d'un savant nîmois : Jean-François Séguier (1703-1784), ID : 10.34847/nkl.ece1tzj0


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[fol. 41] Je profite de la commodité de M. Ferry pour vous faire passer ces deux ou trois plantes sur lesquelles vous m’obligerez de me dire votre sentiment. Vous y trouverez le populus que je vous avais annoncé. Avez-vous l’Hesperis verua et le lepidium procumbens, nudicante sans quoi je vous les donnerai. Je désirerais un brin de l’Hesperis parvo flore. Pourriez-vous me faire parvenir votre cahier des Hiercacium et des Carduacées. Je vous le rendrai en bon état. Il résulte de mes dernières observations que le Ferula alpina humilis Seg. Veron. est une Selinum Linnaei. Je souhaite savoir à quels noms de Tournefort vous rapportez le Tithymale et la feuille de l’Umbellifère. Vous y avez le véritable Ranunculus saxatilis magno flore prod. Si vous ne l’avez pas, gardez-le. J’an aurai un pour moi l’an prochain. J’ai enfin trouvé son nid. Vous m’aviez promis jadis les Sagittaria, lemna trifilia, hydrocaris, menyanthes nymphoides, hippuris, asperula taurina tinctoria, marfilea, nelle plante que je n’ai plus. Comment faites-vous pour vous garantir des teignes et des dermestes ? Avez-vous su ce qu’était le Teucrium pronum redolens et le Heliotrope odorant ? [fol. 41v] Le Senecio a pris tout comme le Rhamnus. Les plantes que vous y avez joint étaient l’une le Sideritis romana qui a raison de la culture avait changé de forme. La seconde de Mahon qui avait la tige blanche, les feuilles rondes, très entières et pétiolées était l’Anthyllis cylifoides de Linnaeus ; Belle plante d’Espagne qui ornera très bien votre jardin l’an prochain. Je serais venu à Nîmes avec M. Ferry, si je ne savais combien vous êtes occupé et comme lorsque je viendrai, ce ne sera que pour profiter de vos secours et de vos loisirs. J’ai renvoyé mon voyage au printempe, afin de pouvoir avec vous visiter vos petites botaniques que je crois très précieuses. J’ai l’honneur d’être avec toute la considération possible, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur. Gouan A Montpellier le décembre 1762. Mon oncle est chez M. le marquis de Calvières et repassera à Nîmes dans peu de jours, si vous faites remettre à M. Ferry ce que vous me destinerez, je l’aurai plus sûrement.

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