Lettre de Pierre Cusson à Jean-François Séguier, 1777-07-30

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Date

30 juillet 1777

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CC-BY-4.0 , Bibliothèque Carré d'Art, Nîmes


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botanique


Citer ce document

Pierre Cusson et al., « Lettre de Pierre Cusson à Jean-François Séguier, 1777-07-30 », Archives savantes des Lumières. Correspondance, collections et papiers de travail d'un savant nîmois : Jean-François Séguier (1703-1784), ID : 10.34847/nkl.f4cabv2w


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[transcription]Montpellier le 30 juillet 1777 Mon cher Maître La présente vous sera rendue par Mr Broussonnet fils, étudiant en médecine, jeune homme très zélé pour l’histoire naturelle, bon botaniste et bon écologiste autant que son âge le comporte. Il est très avide d’instruction et d’autopsie. Vous l’attirés à Nîmes où il passera plusieurs jours ; il ne pouvait choisir de ville où il peut satisfaire plus pleinement l’envie qu’il a de s’instruire et de voir ; il est infatigable et il iroit au bou du monde pour colliger. C’est le fils de Mr Broussonnet professeur en médecine, le meilleur de mes amis. Je prens la liberté de vous le recommander et de vous prier d’avoir des bontés pour luy. Je ne vous exhorte pas à ouvrir en sa faveur votre sein fécond ; il est dans l’habitude de verser pour tout le monde, et vous êtes la preuve vivante de cet [fol. 160v] adage théologique, nunc bonum est ex se communicationum. J’ose espérer que vous aurés quelque égard à ma recommandation. La pratique etouffe la botanique. Les actes de mon fils ainé qui est docteur en médecine et membre de la société royale des sciences et les malades m’ont empêché de donner un coup d’œil sur les ombellifères depuis 8 mois ; je vais les reprendre et finir le peu qui me reste à faire. Je n’espère plus les cayers des ombellifères de Tournefort dont on me berce depuis 3 ans ; ainsy je finiray crainte de ne pouvoir finir : j’aurais voulu déterminer toutes les ombellifères orientales de notre coryphée ; mais on s’y oppose. Tant pis pour ceux qui me brident, je feray mention de celles que j’ay et temoigneray au public mes regrets si je ne les lui présente pas toutes ; il y a des hommes incapables de faire le bien et qui sont faits pour jetter les entraves à ceux qui veulent le faire. [fol. 161] Je vous souhaite force santé ; un peu de part toujours dans votre précieuse amitié. J’ay l’honneur d’être avec autant d’estime que de dévouement Mon cher Maître Votre très humble et très obéissant serviteur Cusson méd. [fol. 161 v] A Monsieur Monsieur Séguier A Nîmes

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