6 juillet 2020
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David Aymonin et al., « Cartes en bibliothèque », Arabesques, ID : 10.35562/arabesques.1862
La carte n’est pas un objet documentaire comme les autres. Ses dimensions (pour les cartes imprimées), ses modes de représentation, ses contenus, en font un document délicat à appréhender, le numérique ayant, en la matière, considérablement simplifié le stockage et la diffusion mais complexifié la description et l’exploitation. La carte intéresse des publics très différents, qui vont s’attacher à sa valeur scientifique ou à sa valeur esthétique, politique ou stratégique. Avec ses mutations numériques, la carte s’affranchit... des territoires, et devient le support d’applications si diverses, si puissantes, si hétérogènes, que n’est pas loin d’être réalisée la prémonition de Jorge Luis Borges dans le fameux Del rigor en la ciencia, au sujet d’une « Carte de l’Empire qui aurait le format de l’Empire et coïnciderait avec lui, point par point ».