Elephas religiosus. Variations grecques, romaines, païennes, juives et chrétiennes sur le thème de la religiosité animale

Fiche du document

Date

13 juillet 2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Frontière-s

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2534-7535

Licences

CC BY-NC-SA 4.0 , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Gilles Courtieu, « Elephas religiosus. Variations grecques, romaines, païennes, juives et chrétiennes sur le thème de la religiosité animale », Frontière-s, ID : 10.35562/frontieres.1616


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Le statut de l’animal et son rapport à l’homme ont animé les débats dans l’Antiquité païenne, juive, chrétienne. Contre l’opinion générale, certains penseurs sont allés jusqu’à attribuer à des bêtes des attitudes faites de religiosité, pour les plus rationnelles d’entre elles. C’est ainsi qu’on a suspecté l’éléphant de se livrer à des rituels, de prophétiser, de respecter les serments, depuis un récit rédigé par le roi Juba II et repris d’abord par Pline l’Ancien : ces tentatives d’adaptation anthropomorphique sont autant de moyens d’observer comment les humains imaginaient la composition d’une religiosité qui serait originelle, avant de penser le religieux.

The status of animals and their relationship to humans was much debated in pagan, Jewish, and Christian antiquity. Against the prevailing consensus, some authors went so far as to acribe religious behaviour to certain animals, selecting the most rational among them. According to a story written by King Juba II and later taken up by Pliny the Elder, elephants, for instance, were suspected to perform rituals, prophecy and oaths. Overall, these anthropomorphic representations proved to be a means of observing how humans might have originally conceived religiosity–before thinking of religion itself.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en