Installations « musicales » (surtout après 2000) : des œuvres limites

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15 décembre 2020

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Les installations de musiciens, souvent acousmatiques, semblent encore marginales au sein de la musique savante. S’y attachent un ludisme régressif, art relationnel interactif, ainsi qu’un néo-futurisme encore validé par les laboratoires de création musicale, surtout autour de l’an 2000, en soi paradigme science-fictionnel de l’imaginaire collectif. Des installations rappellent des vaisseaux spatiaux. D’autres engendrent des onirismes cristallins de verres usinés. Phénoménologie naïve, ou narcissique et postmoderne découverte des sens, certaines installations, enfin, délocalisent l’écoute sur diverses parties du corps. Art-thérapie écologique, l’archétype du « jardin sonore » en naît logiquement.

The installations by musicians, often acousmatic, still seem marginal to sholarly music. They carry a regressive playfulness, an interactive relational art, as well as a neo-futurism still validated by the laboratories of musical creation, especially around the year 2000, in itself science-fictional paradigm of the collective imagination. Some installations evoke spaceships. Others engender crystalline fantasies of machined glass. Like naive phenomenology, or narcissistic and postmodern discovery of the senses, some installations, finally, relocate listening on various parts of the body. Ecological art therapy, the archetype of “sound garden” is logically born.

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