Échelles du cerveau et dynamique des images chez Gilbert Simondon

Fiche du document

Auteur
Date

15 décembre 2020

Discipline
Type de document
Langue
Identifiant
Source

IRIS

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2779-2005

Licences

CC BY‑SA 4.0 , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Yves Citton, « Échelles du cerveau et dynamique des images chez Gilbert Simondon », IRIS, ID : 10.35562/iris.1608


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article interroge les échelles multiples à travers lesquelles nos imaginaires scientifiques actuels cadrent et cartographient les activités de notre cerveau. Le réduit-on à l’encéphale ? au système nerveux qui le nourrit de stimuli, depuis les doigts jusqu’aux talons ? aux réseaux de communication qui alimentent nos sensations d’images et de sons venant des quatre coins de la planète ? La façon dont Gilbert Simondon modélise la dynamique transindividuelle des images dans son cours sur l’imagination et l’invention offre des ressources encore insuffisamment exploitées pour nous aider à imaginer notre cerveau individuel comme un nœud formé de lignes s’étendant bien au-delà de nos personnes corporelles. Notre cerveau apparaît alors tout autant comme un lieu occupé (au sens militaire) par les images qui circulent à travers nous que comme un lieu d’émergence d’images inédites.

This article questions the multiple scales though which our current scientific imagination frames and maps our brain’s agency. Do we focus exclusively on the chestnut-shaped organ located inside of the skull? Do we extend it to the whole nervous system, from the toes to the fingertips? Why not include the network of wires which fuels our senses with sensations, coming from the four corners of the world? The way Gilbert Simondon conceptualises the transindividual dynamics of images, in his course on Imagination and Invention, helps us envision our individual brain as a knot within a meshwork of lines extending a long way beyond the limits of our individual body. Under this light, our brain appears as much as a place of “occupation” (in the military sense), invaded by the flows of images which circulate through us, as a place of emergence for innovative ideas.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en