31 janvier 2021
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Gilbert Durand, « L’immortalité aux immortels », IRIS, ID : 10.35562/iris.1707
Dans la première moitié du xxe siècle, une tendance à la remythologisation caractérise le roman. Proust, Thomas Mann et Faulkner permettent à Gilbert Durand de dresser un portrait de « l’immortel » héros à partir de quatre traits : le temps sans mort et sans souci de sa propre fin ; le temps qui passe de l’entropie à l’infinie répétition (redondance) ; l’obsession du sang ; l’absence d’âme et d’état d’âme. Le roman perd tout sentimentalisme, tout réalisme, tout psychologisme. Le romancier mythographe accède ainsi à l’imaginaire immémorial du mythe.