An Ecofeminist Foremother? Rokeya Sakhawat Hossain’s Oneiric Representation of Nature, Technology and Gender Roles in “Sultana’s Dream”

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31 mars 2023

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Leslie de Bont, « An Ecofeminist Foremother? Rokeya Sakhawat Hossain’s Oneiric Representation of Nature, Technology and Gender Roles in “Sultana’s Dream” », Représentations dans le monde anglophone, ID : 10.35562/rma.305


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Résumé En Fr

Rokeya Sakhawat Hossain’s 1905 short story “Sultana’s Dream” depicts a utopian alliance between nature, science and women. As Sultana dreams of Ladyland, a country where men are “where they ought to be […], shut […] indoors”, she marvels at the harmonious relationship between all female Ladylanders and their natural environment. Not only does “the whole place look like a garden”, but also all technological innovations rely on a reasonable use of the surrounding natural resources. While the story presages the emergence of both spiritual and political ecofeminisms, the characters’ connectedness to nature and virtuous interactions with the natural world largely depend on science and technology. I argue that this marked difference from other ecofeminist utopias partly derives from Ladyland’s effort to educate all girls — an endeavour that clearly stems from Hossain’s life and works. I then document Hasanat’s claim (2013) that the women in the story defy “the masculine notion of power by gaining control over both man and nature.” Last, drawing on Chaudhuri (2016) and others, I examine how, despite its potentially satirical and dystopic dimensions, Hossain’s oneiric story develops a complex alternate way of articulating technology, nature and gender roles.

La nouvelle de Rokeya Sakhawat Hossain, « Le Rêve de Sultana » (1905) dépeint une alliance utopique entre la nature, la science et les femmes. Alors que Sultana rêve de « Ladyland », un pays où les hommes sont « où ils doivent être […] enfermés », elle admire les relations harmonieuses entre toutes les habitantes de Ladyland et leur environnement. Si « tout ici ressemble à un jardin », les innovations technologiques, elles aussi, reposent sur une utilisation raisonnée des ressources naturelles environnantes. Ainsi, alors que la nouvelle annonce l’émergence des éco‑féminismes spirituels et politiques, elle se distingue d’autres utopies éco-féministes de par l’influence qu’exercent les sciences et techniques. Cette différence prend source dans la représentation de l’éducation des filles, directement inspirée du parcours personnel de Hossain. Cet article vise ainsi à explorer comment la nouvelle renverse la notion masculine de pouvoir en représentant un pouvoir féminin exercé sur la nature. Il s’agit ensuite d’examiner comment, en dépit des dimensions satiriques ou dystopiques, le récit onirique d’Hossain repose sur un modèle riche et inédit d’articulation de la technologie, de la nature et des rôles de genre.

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