Le dépaysement dans le roman Newgate (1830-1847) : le paysage par effraction

Fiche du document

Date

24 janvier 2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Textures

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2971-4109

Licences

CC BY 4.0 , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Hubert Malfray, « Le dépaysement dans le roman Newgate (1830-1847) : le paysage par effraction », Textures, ID : 10.35562/textures.244


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Entre les premiers pas du Romantisme et l’avènement du grand roman social victorien, le XIXe siècle hésite à se trouver une forme littéraire. Le Newgate, genre éphémère, s’impose dans le paysage littéraire des années 1830-1840, et ce faisant, fait entrer le monde des criminels sur le devant de la scène artistique. Le lecteur est invité à suivre des hommes en apparence sans foi ni loi au cœur de territoires souvent obscurs et fantasmatiques. Ainsi la littérature semble-t-elle choisir des chemins de traverse en se centrant sur des paysages incongrus, depuis les bas-fonds jusqu’aux grands chemins. On assiste à un décentrement du paysage littéraire qui pour un temps choisit la marge en ce qu’elle est un lieu de mystère où se jouent des enjeux esthétiques mais aussi politiques et sociaux. C’est à la lumière de ce dépaysement littéraire que nous réfléchirons au lien entre paysage, marge, critique sociale et magie de l’invention, pour mieux appréhender les Newgate comme symptôme d’un temps qui ne pouvait se satisfaire de vieilles recettes, de paysages usuels, et préférait rêver à d’autres contrées.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en