La langue étrangère est-elle si étrangère ? À la recherche de la langue perdue

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4 juin 2024

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De Mattia-Viviès Monique, « La langue étrangère est-elle si étrangère ? À la recherche de la langue perdue », Etudes de stylistique anglaise, ID : 10.4000/11rfr


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Cet article développe une première étude publiée en 2018 (« Entrer dans la langue ou dans les langues : de la langue maternelle à la langue ‘mat-rangère’« , e-Rea, 16.1 | 2018. https://journals.openedition.org/erea/6502) et traduite en anglais dans un ouvrage paru en juin 2022, Language Learning and the Mother Tongue : Multidisciplinary Perspectives, Sara Greaves et Monique De Mattia-Viviès (eds), Cambridge University Press.Il envisage la notion de transmission sous l’angle de l’acquisition du langage, plus précisément de l’acquisition des sons d’une langue étrangère en relation avec la langue maternelle, et soulève toute une série de questions. Comment la langue maternelle se transmet-elle ? Quel est le rôle du primary caregiver, statistiquement la mère, et de son propre rapport à sa langue maternelle ? Quel est le rôle de l’école, dont la langue présente parfois des différences avec celle de la famille ? Comment cette transmission influe-t-elle sur la façon dont plus tard, en contexte scolaire, l’enfant peut s’approprier (ou non) une langue étrangère ? Quelles leçons en tirer pour l’enseignement d’une langue étrangère, aussi bien dans l’enseignement secondaire que dans le supérieur ? Qu’y a-t-il de spécifique dans l’apprentissage d’une langue étrangère qui amène à interroger la manière dont on l’évalue ? Cet article propose quelques hypothèses de réponse, fondées, au-delà d’une longue pratique d’enseignement, sur une expérience clinique de plusieurs années menée à l’hôpital Salvator à Marseille, dans un service pour enfants présentant des cas de dysphasie. Sur le plan théorique et dans le prolongement de l’observation clinique, le rapport du sujet aux langues est envisagé dans une perspective psychanalytique, qui s’inspire des travaux des psychiatres et psychanalystes de « l’école anglaise » (notamment Melanie Klein, Donald Winnicott et John Bowlby) qui accordent un rôle central aux deux premières années de la vie et à la première figure d’attachement, statistiquement la mère.

This article is a follow-up to a study published in 2018 (« Entrer dans la langue ou dans les langues : de la langue maternelle à la langue ‘mat-rangère’« , e-Rea, 16.1 | 2018. https://journals.openedition.org/erea/6502) and translated into English in a book published in June 2022, Language Learning and the Mother Tongue: Multidisciplinary Perspectives, Sara Greaves and Monique De Mattia-Viviès (eds), Cambridge University Press.It considers the notion of transmission from the angle of language acquisition, more specifically the acquisition of the sounds of a foreign language in relation to the mother tongue, and raises a whole series of questions. How is the mother tongue transmitted? What is the role of the primary caregiver - statistically, the mother - and her own relationship to her mother tongue? What is the role of school, whose language sometimes differs from that of the family? How does this transmission influence the way in which the child later appropriates (or not) a foreign language in a school context? What lessons can be drawn for the teaching of a foreign language, both in secondary and higher education? What is it about learning a foreign language that leads us to question the way it is assessed? This article suggests a number of hypotheses, based not only on teaching practice, but also on several years’ clinical experience at the Centre d'Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP), a structure based in Salvator Hospital, Marseilles, where children suffering from language delays are cared for. Theoretically, and in line with clinical observation, the subject’s relationship with languages is considered from a psychoanalytical perspective, inspired by the work of psychiatrists and psychoanalysts of the “British school” (notably Melanie Klein, Donald Winnicott and John Bowlby), who give a central role to the first two years of life and to the first attachment figure, most frequently the mother.

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