La question « obscure et embrouillée » d’une déduction de la définition

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6 juin 2024

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Michel CRUBELLIER, « La question « obscure et embrouillée » d’une déduction de la définition », Philonsorbonne, ID : 10.4000/11rzg


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Aristote consacre une grande partie du livre II des Seconds Analytiques à la question de savoir si l’on peut prouver une définition par une déduction, et la réponse qu’il apporte peut paraître hésitante ou inutilement compliquée, voire incohérente. Cet article tente de réduire cette impression en replaçant question et réponse dans leurs différents contextes historiques et philosophiques : la dialectique comme théorie du débat, l’évaluation critique de la méthode platonicienne de définition par division, enfin le programme d’explication par le ti esti et par les causes formelles. Il en résulte que démonstration et définition sont des opérations intellectuelles bien distinctes, qui ont cependant le même contenu de connaissance ; et aussi que le livre II doit être compris comme l’exposition d’un programme d’application de l’analytique à l’explication dans le domaine de la philosophie naturelle.

A large part of Posteriors Analytics Book II discusses the question whether it is possible to prove a definition by means of a deduction. Aristotle’s answer may seem wavering or unnecessarily complicated, and perhaps inconsistent. In order to dispel that impression, the present paper will set the question as well as the answer against the background of their historical and philosophical contexts: the theory of dialectical bouts, the critical assessment of the Platonic method of definition by division, and the programme of explanation by means of the ti esti and of formal causes. As a result, it appears that first, demonstration and definition, although they are distinct and different intellectual operations, have the same epistemic contents; second, that we ought to read Book II as a general programme for the implementation of Aristotle’s analytics in the field of natural philosophy.

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