20 juin 2024
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Marika Spring et al., « Leonardo da Vinci’s London Virgin of the Rocks re-examined », Technè, ID : 10.4000/11v46
À l’occasion de l’anniversaire de la mort de Léonard de Vinci en 2019, il a été procédé à une nouvelle étude de La Vierge aux rochers conservée aujourd’hui à la National Gallery à Londres. Elle s’est appuyée sur un socle substantiel de recherches antérieures, dont un jalon fut la découverte par réflectographie infrarouge d’un dessin sous-jacent préparatoire à une composition entièrement différente, montrant une Vierge située plus haut sur le panneau et dans une autre pose. Le présent article traite principalement des résultats les plus récents relatifs à cette première composition abandonnée, en exposant comment un nouvel examen par cartographie en macro-spectrométrie de fluorescence de rayons X (XRF) et spectroscopie d’imagerie par réflectance (RIS) dans la gamme infrarouge a permis de visualiser plus complètement le dessin initial, dont on a découvert qu’il comportait des figures correspondant à l’Enfant Jésus et à un ange. La nouvelle étude a également apporté d’intéressantes informations sur les matériaux et les méthodes utilisés par Léonard de Vinci pour réaliser le dessin sous-jacent, en identifiant différents médiums (notamment des encres ferro-galliques au zinc, mélangées à des quantités variables de noir de carbone), apparemment employés à différents stades de la création et visant à développer les idées initiales en une composition mieux définie. Ces résultats sont en adéquation avec la longue genèse du tableau et sa relation avec la version du musée du Louvre à Paris.