Révéler les choix matériels et techniques de Léonard de Vinci par l’analyse chimique : le cas du pigment blanc de plomb
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20 juin 2024
- doi: 10.4000/11v4a
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X-ray diffraction lead white pigment processes pictorial formulations micro-scale synchrotron radiation pigment blanc de plomb procédés diffraction des rayons X formulations picturales micro-échelle rayonnement synchrotronSujets proches
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Victor Gonzalez et al., « Révéler les choix matériels et techniques de Léonard de Vinci par l’analyse chimique : le cas du pigment blanc de plomb », Technè, ID : 10.4000/11v4a
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Résumé
Collecter des informations chimiques sur les matériaux employés par Léonard de Vinci permet de mieux comprendre la matérialité de ses pratiques picturales et fournit de nouvelles informations pouvant contribuer à la conservation de ses œuvres. Mais les peintures de Léonard sont des systèmes chimiques complexes, assemblages hybrides de pigments minéraux et de composés organiques, notamment liants à l’huile. Ces pigments étaient obtenus par des voies de synthèses élaborées, puis mis en œuvre selon le savoir-faire du peintre. Les couches de peinture de Léonard constituent des milieux réactionnels actifs, au sein desquels des interactions chimiques peuvent entraîner la formation in situ de composés non originaux. Seule l’utilisation de méthodologies analytiques de pointe permet de surmonter ces défis. Cette communication présente des recherches récentes, fondées sur de telles méthodologies, visant à décrypter – au moins partiellement – l’origine et la mise en œuvre de certains matériaux de Léonard de Vinci, en particulier le pigment blanc de plomb, omniprésent dans sa palette.