20 juin 2024
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2679-6104
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2109-2761
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
Rémy Cordonnier, « Rinceaux et protofiligranes : la tige végétale dans l’enluminure de l’an mil dans les scriptoria d’Europe du Nord », La Revue de la BNU, ID : 10.4000/11v7y
Le végétal semble omniprésent dans l’enluminure médiévale que l’on associe couramment aux rinceaux feuillus et aux feuilles d’acanthe multicolores. Cependant, cette impression n’est vraie qu’en partie. En effet, les motifs végétaux ne deviennent réellement abondants dans le décor des livres qu’à partir de la fin du haut Moyen-Âge (seconde moitié du 9e siècle). Ils sont plutôt rares dans les arts paléochrétiens, barbares et de la première époque carolingienne. Quand une plante ou un arbre son...