Débattre des transitions pour reconcevoir les formations

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25 juin 2024

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Nathalie Joly et al., « Débattre des transitions pour reconcevoir les formations », Norois, ID : 10.4000/11w0y


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Cet article fait le bilan d’actions menées entre 2022 et 2023 dans un établissement d’enseignement supérieur en vue de mobiliser enseignants et étudiants autour d’une réflexion d’ensemble sur les façons d’adapter les formations aux défis de l’anthropocène. Les deux auteures analysent leur portage d’initiatives à la lueur des concepts de la sociologie des mobilisations et des recherches sur la participation du public en démocratie. En s’appuyant plus spécialement sur les travaux consacrés à l’institutionnalisation de la participation, elles distinguent parmi les initiatives impulsées celles qui relèvent d’une « participation conventionnelle » (création d’un groupe de travail Transitions, large sondage auprès des élèves-ingénieurs) et celles liées à une « participation non conventionnelle » (tribune publiée dans un média national et soumise à signature), ce choix étant destiné à impliquer un nombre plus étendu d’acteurs et à élargir l’échelle du débat, du local au national. In fine, la faiblesse des ressources et la quasi-absence de réseaux de sociabilité préexistants entre les différents protagonistes conduisent à un échec de la mobilisation nationale, tandis qu’un processus de transformation des contenus et des situations d’enseignement s’enclenche à petits pas, en l’absence de modes de gouvernance clairement établis pour leur accompagnement.

This article takes stock of actions carried out between 2022 and 2023 in a higher education institution with the aim of mobilizing teachers and students to reflect on ways of adapting training to the challenges of the Anthropocene. The two authors analyse their initiatives in the light of concepts from the sociology of mobilisation, as well as research on public participation in democracy. Drawing on work devoted to the institutionalisation of participation, they distinguish between those initiatives that are part of a “conventional participation” (creation of a Transitions working group, a large-scale survey of engineering students) and those linked to “unconventional participation” (an article published in a national media), this choice aimed at involving a wider range of players and broadening the scale of the debate (from local to national). Ultimately, the national mobilization expected failed by lack of resources and of pre-existing social networks between the various protagonists while a process of transformation of teaching content and situations got underway in small steps, in the absence of clearly established governance structures to support them.

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