25 juin 2024
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Beate Sommerfeld, « „dieser Rest v.Avantgarde, Rest v.Café Jelinek“ – der „lange Atem der österreichischen Avantgarde“ im Spätwerk Friederike Mayröckers », Germanica, ID : 10.4000/11w1k
Friederike Mayröcker, qui a toujours été considérée par la critique comme la « grande dame de l’avant-garde », décrit son œuvre comme « coincée entre le dadaïsme et le surréalisme ». L’article retrace les dynamiques et les ambivalences qui déterminent la relation de Mayröcker à l’esthétique et à la poétique d’avant-garde. Les débuts littéraires de Mayröcker se situent dans le contexte du Groupe de Vienne (Wiener Gruppe), au sein duquel a émergé un style de néo-avant-garde spécifiquement autrichien. L’attitude de plus en plus critique à l’égard des expériences linguistiques et formalistes pratiquées par les membres du groupe s’exprime, dans les textes les plus récents, à travers un mouvement vers le monde et vers la nature, par lequel Mayröcker prend appui sur la Naturpoesie du romantisme, mais aussi sur les tendances littéraires et les discours actuels, et réfléchit sur les formes contemporaines de l’avant-garde. De cette manière, elle conçoit des formes idiosyncratiques de nature writing, qui sont liées à l’esthétique et à la poétique du dadaïsme et du surréalisme.