1 juillet 2024
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Yi Xun et al., « Une étude de la culture architecturale des maisons de qiaopi à Singapour dans la perspective des réseaux sociaux des immigrants chinois », Archipel, ID : 10.4000/11wub
Foundation: General projects of social science planning in Guangdong Province (GD20CYS15), The Ministry of education of Humanities and Social Science project (22YJC760112)Le terme qiaopi (侨批) renvoie aux échanges commerciaux, financiers et épistolaires entre les Chinois d’outre-mer et la Chine pendant la période contemporaine, et plus exactement du début du XIXe au milieu du XXe siècle. Cette activité inédite et spécifique s’est formée dans le cadre de relations commerciales, autour d’un réseau logistique d’agences, dites « maisons de qiaopi », principalement établies dans le sud de la Chine et en Asie du Sud-Est. Ce réseau s’est développé grâce à un socle commun fondé sur l’origine géographique, l’identité et la culture chinoises. Phénomène transnational, capable de dépasser les différences ethniques à l’intérieur même de la diaspora, ces maisons sont aussi réputées pour leur architecture typique. Singapour, point de rencontre stratégique entre l’Est et l’Ouest, située au croisement des principales routes maritimes, abritait naturellement de nombreux bâtiments où se trouvaient des maisons de qiaopi et constitue à ce titre un choix privilégié pour faire l’objet d’une étude de cas. Cet article explore le rôle spatial nodal des maisons de qiaopi à Singapour dans le réseau transnational de qiaopi et le développement de la culture ethnique chinoise en dehors du pays, tel qu’il est exprimé dans l’architecture, selon trois dimensions, macro, méso et micro.