4 juillet 2024
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Robin Osborne, « The Lessons We Still Have to Learn from Nomima », Gaia, ID : 10.4000/11xz6
Les deux volumes de Nomima, paru en 1994‑1995, ont été d’une grande importance scientifique. Avec au total 211 inscriptions, il a permis de soulever de nouvelles questions. Ce riche travail évoque, en effet, différents thèmes du monde Grec archaïque, entre autres : les sujets de l’identité civique, des interactions avec les Dieux dans les sanctuaires, des lois grecques ou encore des relations entre cités. La méthodologie est également novatrice puisque Nomima s’attache à comprendre l’époque archaïque grecque en s’appuyant sur une mise en perspective historique des inscriptions. Il propose ainsi une histoire de cette époque via les habitants des cités grecques, évoquant des problèmes de leur quotidien sur des inscriptions. Cet article revient donc sur l’organisation des Nomima en détaillant, volume par volume, leur apport. Bien qu’il s’agisse d’un travail qui peut, à certains égards, sembler daté, il y a encore beaucoup à apprendre des Nomima.